Art
Tadao Ando l’architecte japonais, Prix Pritzker d’architecture 1995, a mené ce projet à bien. Il a notamment fait couler à l’intérieur du bâtiment un cylindre de béton brut d’un diamètre de 29 mètres.
« On attendait probablement des grands noms de l’art contemporain » pour la première exposition, « ouverture », affirme François Pinault. Mais « j’ai voulu que cette exposition soit différente, qu’on montre des artistes moins connus, moins à la mode, que les Français connaissent peu ou pas, et des jeunes pour leur permettre d’exister, d’être montrés. » Selon la presse spécialisée, François Pinault a déboursé environ 150 millions d’euros pour ce projet.
La Bourse du commerce représente pour François Pinault, devenu une des grandes fortunes françaises (distribution, luxe) le couronnement d’une vie: avoir un lieu prestigieux à Paris où présenter une partie de sa collection de 10.000 oeuvres de près de 380 artistes, amassée des années 1960 à nos jours.
François Pinault
« Il y a plus de quinze ans, j’ai passé les clés du groupe à mon fils, ce qui m’a permis de me réinventer une vie différente. Une partie de cette vie se passe chez les ateliers d’artistes ou avec les artistes. Il faut les coups de coeur, l’émotion, il faut acheter avec ses tripes, pas avec ses oreilles », avance le collectionneur, qui a choisi les oeuvres de l’exposition.
Faire d’une ancienne halle aux blés et bourse de commerce un centre d’art contemporain, exposer les multiples facettes de sa vaste collection dans un nouveau lieu d’art, telle était la vonlonté de François Pinault. Tout débutera avec l’exposition « Ouverture », qui s’entend pour le collectionneur breton de 84 ans comme ouverture à la diversité, à l’audace et aux jeunes talents.
« Je caressais le rêve de revenir à Paris un jour, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, m’a un jour proposé cet endroit. Je n’ai pas hésité longtemps, elle pourra vous le dire ».
Cela constituera à n’en pas douter l’évènement muséal de l’année à Paris.
