Une ville alimentée à 100 % par des énergies propres, avec un coût évalué entre 100 et 200 milliards de dollars pour faire de cette utopie une réalité.
Pour certains, on se croirait dans un film de science-fiction, à l’image du « Cinquième élément » ou de « Star Wars ». Pour les détracteurs, cette ville du futur ressemble à un centre commercial géant, le souverain saoudien a en outre fait l’objet de critiques plus larges concernant son projet Vision 2030, et plus sérieusement encore pour son rôle supposé dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018.
Lors de la présentation de « The Line », le prince héritier a décrit une ville utopique sans voitures, la plus vivable « sur toute la planète ». L’idée est de repenser la vie urbaine sur une surface de seulement 34 kilomètres carrés pour répondre aux « crises de l’habitabilité et de l’environnement ».
L’idée est de mettre fin à l’étalement horizontal et de vivre à la verticale : 170 kilomètres de long, pour 500 mètres de haut. Tous les services seraient accessibles à pied. Il n’y aura pas de voiture, donc zéro émission de carbone. Tout se fera par des transports en commun, notamment un train à grande vitesse, qui pourrait relier un bout à l’autre de la ville en 20 minutes.
Sans oublier les façades en miroir, qui rendraient la cité invisible de l’extérieur, car réfléchissant le paysage alentour.
Cette métropole, longue de 160 kilomètres, pourrait accueillir jusqu’à 9 millions de personnes.
Utopie ou réalité, en attendant ce projet à le mérite de poser des questions que l’on pensait de demain mais qui n’auront fialement jamais été autant d’actualité…